Commissariat Central de Police

[Empire du Saphyr]

Commissariat Central de Police de Guttormsburg
73, rue Hausmanns

Situé dans le quartier d'Olaf, ce bâtiment abrite le siège des forces de la police de Guttormsburg. Il contient notamment une cinquantaine de bureaux pour les membres du personnel, 65 cellules de détention provisoire et 10 salles d'interrogatoires. Le commissariat est dirigé par le commandant de police Kristian Kristoffersen.

[Henry Renbow]

Henry Renbow avait fait le déplacement à Guttormsburg pour soutenir la candidature de Leïla Meister au poste de Ministre-Président de Skördland et de participer à l'action de la campagne nationale. Il choisit alors de visiter le commissariat central de police de la ville accompagné de plusieurs journalistes.
On lui fit présenter bon nombres de policiers mais aussi le fonctionnement organisé d'un commissariat central, avec notamment son centre de contrôle.

Il parla ensuite avec le commandant Kristian Kristoffersen de l’efficacité de la police impériale. Mais alors que la fin de la visite approchait il demanda à un fonctionnaire de police :
-Vous vous plaisez dans votre travail ?
-Bien sûr, je n'ai pas fait ce travail par dépit, l'important pour moi c'est la sécurité de nos concitoyens.
-Et vos conditions de travail ne sont pas trop dure ?
-Je voulais justement vous en parler, il est très difficile de travailler car même si notre police est l'une des plus performante du monde, nos conditions notamment le manque de matériels nous handicapes dans la plupart de nos missions, si les écosocialistes arrivent au pouvoir faites en sorte de faire augmenter le budget pour les moyens de la police.
-Ne vous inquiétez pas j'en parlerai a mes camarades de cette situation préoccupante, sur ce je vous souhaites bonne chance pour la suite.
-Merci encore d'être venu !! termina le policier.

En sortant du commissariat, une journaliste posa cette question à Henry :
-Monsieur Renbow, comment abordez-vous cette fin de campagne ?
-Et bien pour cette première campagne, je la trouve plutôt calme, limite désertique. On entend pratiquement jamais les autres formations politiques, donc j'aime penser que les Ecosocialistes arrivent dans les premiers et qu'on puissent diriger le Saphyr. Maintenant je dois vous laisser, mon emploi du temps est chargé. Merci encore d'être venu.
-Merci à vous.

[Paul Sullivan]

Le Président d'honneur de l'Alliance de la Droite Populaire, qui remplaçait au pied levé son fils Erik, tête de liste du Parti, depuis la tentative d'assassinat dont il avait été victime, se rendit au Commissariat Central de Police de Guttormsburg. Toujours présent sur les lieux suite au Grand meeting d'ouverture de campagne au Sullivan Arena la veille, Paul avait souhaité rendre visites aux courageuses forces de la police princière.

La question sécuritaire était prioritaire pour l'ADP et pour parvenir à des résultats significatifs et rapides, le parti de droite comptait y mettre les moyens. Le but de cette visite, particulièrement médiatisée au vu du nombre de journalistes de télévision présents, était de séduire l'électorat conservateur.

Vêtu d'un simple gilet marron au dessus d'une chemise blanche, Paul était accompagné de la directrice de campagne de son fils ainsi que de Jonas Johansen, Président des Jeunesses Populaires et candidat dans la circonscription de Seaston. Ce dernier menait campagne en première ligne avec le patriarche de la famille Sullivan, en remplacement d'Erik. Le duo que formait Paul et Jonas semblait s'entendre à merveille. Tous les deux avaient un parcours différents et 57 années d'âge les séparaient mais leur complicité attirait l'intérêt des journalistes.

Ils furent accueillis chaleureusement par le commandant de police Kristian Kristoffersen ainsi qu'une quinzaine d'agents de la brigade anti-criminalité et celle des stupéfiants. Face aux caméras, Paul ironisa quant à la dernière visite d'un homme politique dans ces murs.

Messieurs, je ne suis pas venu ici pour y rester 5 minutes à peine, vous demander comment vous allez, ce qu'il vous faut et repartir en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, sans strictement aucun retour malgré le fait que mon parti se retrouve aux responsabilités dans cette Principauté. Bref, vous l'aurez compris, moi ainsi que tous mes "camarades" de l'Alliance de la Droite Populaire, nous ne sommes pas Henry Renbow ou pire encore, Leïla Meister. Nous ne sommes pas des bisounours, des manipulateurs, des menteurs ou encore des séditionnistes. Nous avons du bon sens, nous sommes réalistes, et la lutte contre la délinquance et plus généralement de la question sécuritaire est prioritaire pour nous. Mais surtout, nous sommes des hommes et des femmes de parole. Pour parvenir à faire chuter la délinquance et assurer la sécurité des skjördlandais, nous souhaitons réellement vous donner les moyens afin d'accomplir vos missions !

Applaudissements nourris des policiers présents. Une vingtaine d'autres collègues se rassemblèrent autour de Paul. Les caméras de télévisions étaient présentes pour immortaliser l'instant.

Où sont passées les belles promesses de Monsieur Renbow ? Où sont les moyens promis par les écosocialistes pourtant au pouvoir en Skjördland ? Elle est où Mademoiselle Meister ?

Pas en prison malheureusement... ajouta Jonas Johansen qui se tenait sur la droite de Paul.

Hilarité générale des agents de police et sourire contenu du commandant de police Kristian Kristoffersen.

Ca va venir, ne vous en faîtes pas !

Paul marqua une petite pause avant de reprendre.

Nous augmenterons le nombre de policiers princiers et moderniserons vos équipements afin que vous puissiez répondre efficacement face aux nombreuses menaces qui pèsent sur nos compatriotes au quotidien. Nous instaurerons le fichage de toutes les empreintes des individus skjördlandais, nous crérons également un système de primes pour toutes personnes recherchées par la police, nous développerons dans toutes les villes de la Principauté la vidéo-surveillance sur la voie publique et nous instaurerons la tolérance zéro contre les délinquants agissant en zone urbaine. Enfin, nous implanterons des commissariats dans les zones sensibles et nous mettrons en place des rondes permanentes dans les quartiers sensibles.

Applaudissements des agents de police visiblement enthousiastes.

Nous comptons réduire les dépenses de la Principauté, notamment au niveau de son fonctionnement... Ainsi, nous recruterons davantage de policiers et ces derniers seront mieux rémunérés.

Ovations des agents de police, de plus en plus nombreux dans la hall du Commissariat Central de Police.

Messieurs, mesdames, je vais désormais m'entretenir en privé avec le commandant Kristoffersen puis je me ferai une joie de suivre une brigade toute l'après-midi afin de vivre au plus près votre quotidien.

Paul Sullivan partit dans le bureau du commandant puis enchaîna un entretien avec la brigade des stupéfiants jusqu'en fin d'après-midi.

[Ivan Cappelen]

Ivan Cappelen souhaitait revenir au Commissariat de police de Guttormsburg pour ajouter sa pierre à l'édifice.
Il avait visité les locaux avec le commandant de police Kristoffersen qui en avait vu passé des opportunistes.
Il avait salué les bridages, il avait vu comment on appliquait désormais le Code Pénal qu'il avait rédigé et s'en montrait satisfait, tout en constatant que les moyens alloués par la Principauté ne suffisaient guère à répondre convenablement aux besoins des policiers.
Au détour d'une salle, il fut accueilli par des caméras et décida de faire une petite intervention.

Ivan Cappelen : Messieurs, mesdames, en tant que Président du Conseil et ancien Haut-Procureur, j'ai eu l'occasion de travailler à la question pénale et je porte aujourd'hui encore la responsabilité du Code Pénal en vigueur. Je ne peux constater que des améliorations dans le service des policiers, cependant que je suis déçu de voir que le parti arrivé au pouvoir de cette Principauté. Je considère que l'Etat a fait sa part du travail en réduisant les peines et en les adaptant, et en apportant des accompagnements sociaux pour la population, ce qui a baissé la criminalité, l'insécurité et la récidive. Mais la Principauté et la commune n'ont pas fait leur part du travail en vous laissant dans des infrastructures vétustes, avec du matériel vieillissant et un salaire identique malgré l'inflation naturelle de l'économie, ce qui vous perdre du pouvoir d'achat depuis 6 ans. Voilà les belles promesses, voilà les jolis mensonges d'une droite qui n'a jamais été capable de gérer un seul territoire du pays.
Malgré les promesses de Paul Sullivan, le bilan de l'ADP est aussi bon que celui de l'USE à la tête de Guttormsburg.
Si aux prochaines élections, vous choisissez ceux qui ont amélioré vos conditions de travail en matière, ceux qui ont réduit la criminalité et les peines. Alors vous aurez sans doute de meilleurs bilans et de meilleures surprises.

Je vous remercie.

Ivan continua sa visite puis en fin d'après-midi, partit vers la salle de meeting du soir.