Olaf Bjørnsønn

[Olaf Bjørnsønn]

Bjørnsønn

Olaf, Sven, Harald

M

12/08/171

Rosyth

Njördland

Marié

Employé municipal

[Olaf Bjørnsønn]

- Comme tu es beau mon Olfy s'exclama Anna la femme d'Olaf à la vue de sa nouvelle carte d'identité
- Ne me regarde pas avec cette aire lubrique immonde... C'est vrai que je ne suis pas mal... Bon allez ma chérie j'y vais, je vais être en retard à l'office du tourisme et ce serait péché de ne pas montrer l'exemple... Allez Thor va-t-en de ma veste, petit chenapan, elle va être pleine de tes poils, fit-il à l'endroit du chat familial.
- C'est une chance qu'il n'est pas déféquer dans tes chaussures comme la fois dernière.
- C'est une chance oui et nous pouvons rendre grâce au Sort pour cela ! Au revoir ma chérie. Il l'embrassa chastement - c'est à dire sur le front - avant de quitter le foyer familial.

Olaf s'en alla en sifflotant un cantique religieux, son épouse à la porte tenant à son bras, le petit Magnus, dernier né de leur quatre enfants.


Ainsi en allait-il de la vie des Bjørnsønn à Rosyth ou l'employé municipal Olaf Bjørnsønn - fonctionnaire modèle - conduisait chaque jour de l'été, le petit train de la municipalité qui permettait au touriste de visiter le centre-ville avant de reprendre la conduite du bus scolaire à la rentrée.

[Ian Erlingsson]

Ian pris la carte d'identité que lui tendait son interlocuteur et l'inspecta quelques instants avant de la rendre à son propriétaire, toujours avec le sourire.

Tout est en ordre, Monsieur Bjørnsønn !

Il marqua une pause puis reprit.

Si je puis me permettre, vous portez formidablement la barbe. Je n'ai guère cette chance, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. rire

Quoi qu'il en soit, mon cher Monsieur, sachez que votre carte est validée. Passez une agréable journée.

[Olaf Bjørnsønn]

Olaf rougit du compliment, surtout venant d'un homme aussi bien en vue que l'Officier-intendant de l'Etat-civil. Attaché aux titres et vouant une déférence certaine aux fonctions officielles, l'homme était bousculé, il répondit d'un sourire niait et gêné :
- Mon épouse, ma très chère Anna, me le dit aussi... Merci Monsieur l'Intendant. Au plaisir de vous revoir.