24 nov. 2021, 19:48
Meeting sur la création de conseils locaux de débat24 novembre 195 - Hoysburg_____________________________
James Adams, fils d’Arthur J.R. Adams, ambassadeur de l’Empire près la Fédération-Unie avait été sollicité à de nombreuses reprises par celui-ci, qui espérait le voir prendre la relève dans sa terre natale d’Orcadie. Après avoir essuyé de nombreux refus de la part de son fils, celui-ci avait finalement accepté de rejoindre le premier plan national et local au cours des élections congressionnelles de 195. Il était motivé à l’idée faire vivre l’héritage de ce qui était désormais une dynastie politique, ce, tout autant que de se rendre utile différemment à la société. “Représenter les bonnes gens et leurs intérêts, c’est un bien noble idéal” se disait-il, justifiant ainsi auprès de sa conscience son entrée de ce monde requin qu’il ne connait que trop bien, lui qui fut plongé dans ce sombre océan d’ambitions durant toute son enfance.
Aujourd’hui, c’était la naissance d’une nouvelle manière d’aborder la politique, sa conception, son expression, une voie vers le changer de la représentation. Voilà ce qui l’avait poussé à faire son entrée dans le monde des ténors de l’éristiques, la profonde volonté de renouveau, de dynamisme. Alors, à contre-courant de toute tradition politique, il avait décidé d’improviser purement et simplement un meeting au sein de la place du port d’Hoysburg, il désirait s’adresser à ses concitoyens directement et ne pas simplement tenir un discours face aux militants de l’ADP dont les cœurs étaient depuis longtemps gagnés. Alors, il demanda simplement à son équipe de lui fournir une enceinte portative, et un micro et il se rendit, des idées plein la tête, à la rencontre de ses concitoyens.
James monta sur un plot au centre de la place après avoir posé l’enceinte à ses pieds, et commença s’exprimer, remarquant que certains curieux étaient déjà intrigués par une telle installation.
James Adams : Bonjour Hoysburg ! Je me permets de me présenter à vous, je suis James Adams, le candidat de l’Alliance de la Droite Populaire à la Mairie et à la Principauté. Je suis aujourd’hui avec vous, sur cette place pour venir à vote rencontre, et pour vous exprimer quelques-unes de mes idées.
Quelques personnes commençaient à s’amasser autour du candidat
James Adams : Vous savez, je pense qu’aujourd’hui en 195, il est temps d’aborder autrement la politique. Non pas que je renie le génie et l’héritage de mes prédécesseurs, bien au contraire, mais il est à mon sens illusoire de chercher à concevoir la politique de la même manière que mon père Arthur, ou le Très Honorable Erik Sullivan la concevaient. Ils ont apporté énormément à l’Empire et ils continueront de lui apporter énormément, mais la nouvelle génération se doit de proposer une politique plus ouverte, moins “technique” peut-être. Une politique plus ouverte à l’expression des opinions et des avis de tous, c’est une certitude ! Mon avis, c’est que parfois on devrait se permettre, ne serait-ce qu’un instant de relancer le débat, de quitter un seul moment les clivages partisans pour exprimer, ensemble, nos idées de manière dénuée d’intérêts extérieurs, et d’attachement à une ligne politique. En cela, je pense qu’il serait plus que judicieux de parvenir à la création de conseils locaux ouverts à tous, simplement pour y débattre et effectuer des propositions aux dirigeants locaux ! Parce que la politique se doit de se faire au nom du peuple de notre bon Empereur, c’est à ce titre que l’Alliance de la Droite est “Populaire” ! Je peux concevoir que ces propos paraissent hypocrites de la part du descendant d’une dynastie politique que je suis, mais justement, je baigne dans ce monde depuis toujours, je sais qu’il doit évoluer, pour être en accord avec son temps, avec les doléances de l’Empire et de ses citoyens. Notre travail, c’est de vous représenter ! Pas de représenter nos électeurs, mais d’être les élus du peuple de l’Empire tout entier ! Alors, notre génération doit en être consciente, doit être dynamique, à l’écoute, et comprendre les vrais besoins de tous les saphyriens, de tous les orcadiens, de tous les hoysburgiens !
Maintenant je suis là pour vous écouter et vous répondre, et non pas seulement pour tenir à long monologue, dites-moi quelles sont vos préoccupations, vos problèmes et surtout : en quoi je peux vous aider.
Pendant près d’un heure, James Adams est descendu de son estrade pour discuter avec ses concitoyens, entendre leurs doléances et tout ce qu’ils avaient sur le cœur. Après cela, le candidat est reparti comme il était venu, en remontant dans sa berline qui était garée aux abords de la place, non sans saluer les habitants d’Hoysburg avec qui il avait dialogué.
