

Ce matin, j'ai rencontré des membres de l'Association Nationale Solidarité Femmes à Seaston, en Skjördland, afin de tracter dans les rues à leurs côtés. En tant que femme ayant déjà été confronté à la violence d'un ancien compagnon, je ne sais que trop bien ce que les victimes peuvent ressentir. Quotidiennement, de nombreuses femmes subissent des violences conjugales et régulièrement, un certain nombre d'entres elles meurent sous les coups de leur conjoint ou de leur ancien compagnon.
Ces crimes odieux ont souvent lieu lors d'une séparation, lorsque le couple vacille et dans l'immense majorité des cas, les violences ou l'homicide a lieu au domicile du couple, de la victime ou de l'auteur. La plupart du temps, ces crimes sont précédés de signe avant-coureurs. Souvent, les victimes ont subi des violences pendant de nombreuses années, quelles soient physiques, physiologiques ou sexuelles. De nombreuses femmes restent malgré tout avec leur bourreau à cause de ce que l'on appelle l'emprise psychologique. Ces femmes, ainsi fragilisées, deviennent alors totalement dépendantes de leur conjoint. La présence d'enfants est également un frein au départ par crainte de rompre l'unité familiale.
Plusieurs solutions existent pour ces femmes : tout d'abord, parler. Et c'est là que l'Association Nationale Solidarité Femmes entre en jeu. Les femmes victimes de violence peuvent venir s'adresser aux membres de l'association qui sont là pour les écouter. Ensuite, la prochaine étape est de porter plainte.
Pour autant, à l'Union Socialiste Écologiste, nous estimons qu'il faut aller plus loin pour venir en aide à ses femmes. Voilà pourquoi nous proposons la création de 5000 places d'hébergement spécialisé. Les plaintes seront également mieux traitées, les poursuites systématiques et les délais de justice seront réduits. Nous en ferons une priorité nationale si nous arrivons de nouveau aux responsabilités.