Commissariat n°6 de la Police Fédérale de Karlsburg

[Empire du Saphyr]

Commissariat n°6 de la Police Fédérale de Karlsburg
12, impasse du Sérényssime Empire d'Ys

[Åke Jakob Larsson]

Visite d'un commissariat de la Police Fédérale à Karlsburg (07/08/168)

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Åke Jakob Larsson avait souhaité profiter de son déplacement au Rígland pour promouvoir l'engagement du GRP en matière de sécurité intérieure. Pour ce faire, quoi de mieux que de rendre visite aux Policiers Fédéraux ?

Le boss du GRP avait profité du fait d'être le chef de la Police Fédérale du Saphyr pour se garantir un contexte de visite résolument favorable. Les policiers syndicalisés et les plus hostiles à l'autoritarisme du gouvernement avaient été purement écartés aujourd'hui, notamment par des mises d'office au repose. Ainsi, Larsson rendrait visite seulement à des policiers qui cautionnent la vision du GRP en matière de sécurité intérieure.

Symboliquement, le GRP voulait envoyer un signal fort au MRC : il ne céderait aucunement à la désobéissance civile prônée par la formation d'ultragauche, et rappeler le fait que la sécurité publique du Rígland ne pouvait être assurée que par l'État.

Heureux hasard des choses, l'opération de police qui s'est déroulée durant la visite du Ministre de la Sécurité intérieure s'inscrivait dans le cadre du plan d'évacuation des individus illégaux. Même si la Police Fédérale de Karlsburg avait pu appréhender plusieurs centaines de réfugiés clandestins, elle se voyait mettre des bâtons dans les roues par la municipalité de Cappelen, qui protégeait illégalement ces derniers en les aidant à échapper à la vigilance des policiers. Il fallait donc remettre les pendules à l'heure en rappelant au MRC que la loi s'appliquait également à Karlsburg, y compris les décrets récemment promulgués.

Larsson avait embarqué dans l'un des douze fourgons de police dépêchés sur le plus grand camp de migrants de Karlsburg, situé dans le nord de la ville. Ce dernier avait déjà été évacué à plusieurs reprises mai à chaque fois, les migrants protégés par la mairie revenaient tels des cafards. Le nombre actuel des occupants était estimé à 50 unités environ.


La délégation de police dépêchée pour cette opération (environ 70 hommes) débarqua avec fracas sur le terrain concerné, situé sur une friche commerciale. Armés jusqu'aux dents pour l'occasion, les policiers descendirent des camions de manière très bruyante, et encerclèrent rapidement les baraquements et autres tentes disposés sur le terrain.

Les migrants furent rapidement encerclés et il leur fut intimé l'ordre de se coucher au sol les mains sur la tête. Ceux qui refusèrent de se plier aux ordres de la police furent défoncés à la matraque sans ménagement .Finalement, la police réussit à appréhender tout le monde. Les migrants clandestins, essentiellement des hommes en âge de travailler, furent invités à se mettre en file indienne devant les camions de police, où ils seraient bouclés pour être placés en garde à vue. Ils seraient expulsés par avion avant le lendemain.

Tous furent fouillés et débarrassés des fripes qui leur servaient de vêtements. Il leur fut distribué une blouse grise dotée d'un numéro d'identification. L'ensemble des biens personnels fut confisqué et détruit sous les yeux médusés des clandestins. Tout ce beau monde fut alors embarqué dans les fourgons direction le commissariat.

Après cette opération couronnée de succès, le patron du GRP prit la parole devant les médias présents pour l'occasion. Le but était clairement de séduire un électorat autoritariste.

Mon déplacement aujourd'hui auprès des agents de la Police Fédérale de Karlsburg m'a permis de constater que le plan d'évacuation et de sécurisation que j'ai mis en place au niveau national contre vents et marée fonctionne. Aujourd'hui, ce sont plus de 50 clandestins qui ont été neutralisés, arrêtés et seront renvoyés d'où ils viennent avant demain soir par avion.

Malgré la complicité honteuse du maire de Karlsburg, l'État reprend ses droits sur la sécurité publique à Karlsburg et fait le job. Je tiens à le rappeler : le GRP ne laissera aucun répit à ceux qui se rendent complices de nos ennemis. Tous ces migrants sont ici pour prendre sans donner en retour. Pire encore : certains d'entre eux ont une attitude ouvertement hostile à leur pays de fortune. C'est intolérable. Le GRP prône la tolérance zéro face au désordre et à ceux qui le provoquent, particulièrement quand il s'agit de personnes non-désirées sur notre territoire.

L'État doit retrouver et maintenir son autorité. Et ce, malgré l'existence malheureuse d'une certaine classe politique qui se veut ouvertement partisane du désordre national, quitte à donner du crédit aux ennemis du peuple saphyrien. Vous voulez que nos ennemis soient tous démontés à la sulfateuse ? Alors votez GRP !

[Bradley Russell]

Bradley avait passé l’après-midi dans ce commissariat. Après une visite des locaux et une longue discussion avec des fonctionnaires de police, il avait passé plus de deux heures à suivre une brigade en intervention.

À son retour, il s’est entretenu pendant une bonne demie-heure à huis clos avec un des responsables du commissariat. Il prit ensuite un verre avec des agents avant de répondre aux questions des journalistes.

Russell : Les fonctionnaires de police font un travail qui, malgré son incroyable difficulté, est absolument indispensables. Ils ont la lourde tâche d’assurer, rien que ça, le bon déroulement de la vie en société. [...] Je suis d’accord pour dire que beaucoup de commissariats sont en mauvais états et que le matériel se dégrade souvent. La police fait effectivement face à des moyens trop faibles et nous ne pouvons pas le nier. [...] On atribue souvent aux policiers le nom de gardiens de la paix. Et bien je veux que ce statut soit maintenu, contrairement à certains de nos adversaires qui veulent faire des policiers les gardiens du chaos qu’ils veulent instaurer. Ce sera en plus tellement plus simple par la suite de rejeter la faute sur les agents de police. Pour l’éviter, il n’y a qu’un vote : le vote socialiste!