Empire du Saphyr

Meeting de Henry Renbow pour l'USE


Les gens étaient nombreux a être venus pour ce meeting notamment des jeunes de la capitale. Nombreux car Henry Renbow, était un célèbre comédien très populaire auprès des jeunes, et qu'il avait décidé de s'engager politiquement pour changer la vie. Changer la vie d'ailleurs, c'était son crédo depuis qu'il était à l'USE. Son premier meeting, son premier essaie.
Les gens attendaient quand tout a coup, une musque se faisait entendre. C'était un hymne socialiste connu souvent utilisé à travers le monde.



Et c'est là que Henry Renbow arriva sur scène, un tonnerre d'applaudissement se fut entendre sur toute la place.

Mes chères amis, je vous remercie d’être venu aussi nombreux en cette belle journée sur cette place historique et centrale de notre pays.

Des décennies d’histoire nous contemple aujourd’hui, alors soyons aussi fort pour la marquer en ce jour encore une fois.
L’histoire de notre pays, c’est celle de la jeunesse. La jeunesse remplies d’espoirs, de croyances, et d’une force incroyable.
Alors voilà pourquoi je suis là devant vous aujourd’hui, je vais pas faire le paternaliste je n’en suis absolument pas un , mais j’ai pris conscience il y a de cela près d’un an de l’importance de mettre en avant la jeunesse.

Car ils ne veulent pas que vous vous engagiez, ils ne veulent pas de votre progressisme et de vos utopies, ils ne veulent pas que vous preniez part à la vie citoyenne et démocratique de notre pays car vous êtes le premier danger de touts gouvernements, de touts politiques, de tout leadership. Ils vont diront que vous n’avez aucunes expériences, que vous n’avez aucunes compétences de choisir la politique que vous souhaiter mais cela est faux. Ils réduiront votre réflexion au néant, ils feront en sorte de vous museler pour qu’ils se maintiennent au pouvoir !!

Des huements retentissent

Mais cette arrogance et ce mépris les conduiront vers leurs pertes, et bientôt ils le comprendront car si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort.

Alors prenez votre avenir en mains !! Allez débattre avec votre voisin, avec vos amis, avec vos parents !! Allez remplir ces manifestations de vos espoirs, et de vos solutions pour un futur désirable !! Allez y, n’ayez pas peur de provoquer un face à face, allez inonder les mouvements de jeunesses et les rues de nos villes par votre force de rester debout face à l’adversité !!

Acclamations de beaucoup de jeunes dans la foule

Et lorsqu'ils auront peur, ils invoqueront le mot magique. Le désordre
Lorsque j’entends dire, « le désordre »
Ce sont les jeunes..ou bien c’est la jeunesse...ou bien c’est le programme qu’ils proposent...
Le désordre c’est vous...je m’interroge..j’essaye de faire mon propre examen de conscience...en quoi êtes-vous synonyme de désordre par rapport au bilan que nous proposent aujourd’hui les politiciens...Le désordre pour demain !!!
Mais le désordre est là !!! Qu’appelle-t-on désordre sinon le fait que des millions de gens vivent dans la misère ?

Alors commençons cette construction, commençons pour qu’il y ait plus de Justice et d’Egalité, commençons aujourd’hui, ici et maintenant !! Vive le Saphyr et vive l'Empire !!

Des milliers de gens applaudissent et scandent le nom de Henry Renbow, qui s'éffaca de la scène pour laisser place à d'autres intervenants

Discours d'ouverture de Rowan Real pour les élections générales de 178




Désormais un des nouveaux visages forts du Parti impérial, Rowan Real se devait maintenant de prendre part à la bataille qui s'annonçait féroce pour relever son parti face au MRC. Dans ce but, il décida de tenir un grand meeting à Orcyssia.

Accueillant les nombreux spectateurs d’horizons divers, il salua l’équipe, puis il entra sur scène.

Rowan Real :

-” Mes chers compatriotes, merci d’être venus si nombreux aujourd'hui pour l’un des premiers meetings du Parti impérial.

En cette magnifique journée commence officiellement la course au pouvoir, course que nous, les membres du Parti impérial, allons tout faire pour gagner, car ce n’est pas seulement l’avenir de notre pays qui est en jeu, mais l’avenir politique de notre monde en général, si nous combattons aujourd'hui, c'est avant tout pour mettre fin à la domination des mouvements communistes qui pervertissent bon nombre de pays de notre monde, Ostaria, la Dorée, mais aussi Narois.

Ici au Saphyr, la domination de Cappelen et compagnie doit enfin prendre fin, non pas par nécessité mais par devoir, chaque citoyen doit et a le devoir absolu de protéger notre monarchie, chaque citoyen se doit de dire non !

Non à la domination de Novgrad, qui règne sur le Saphyr via Cappelen depuis bien trop longtemps, non à la fin de la religion d’État, non au bafouement judiciaire de l'ère cappelienne, non aux tentatives de républicanisme, pour sauver le Saphyr, nous devons dire non, un non définitif, un non sans appel, un non-absolu à un troisième mandat Cappelien.

Car ne nous y trompons pas mes amis, la séparation de l'Église et de l'État est un odieux attentat contre notre histoire, contre notre pays, contre nos traditions, contre notre Empire ! L’Église nous a tant apportés depuis des siècles. De la paix, du pain. Elle nous a élevés, nous a guidés, nous a toujours guidés sur le long chemin de la civilisation, l’Eglise Constantine a participé à la fondation de notre civilisation, par loyauté mais aussi par devoir, nous devons la ramener sur le premier plan, pour qu'elle puisse continuer de nous guider comme elle la fait, pour nos ancêtres à tous.

Pour la première fois depuis des siècles , les Saphyriens ont de quoi avoir honte. La politique engagée par Capellen sur la séparation de l'Église et de l'État est une honte pour nous et pour notre Empire. Une honte que l’Histoire retiendra. En faisant cela, Cappelen espère que notre Empereur perdra en influence, notre monarque étant constantin, mais imaginez également que cela ouvre la porte de nos institutions à n’importe quoi, le vide laissé par l’église au sein de l’appareil impérial est un danger, par cela Cappelen a permis aux gens du MRC de commencer de la conversion de masse, c’est tellement plus simple d’influencer sans adversaire, l'Eglise Constantine a défié Cappelen et Cappelen l’a brisée pour son propre pouvoir.


Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser plus longtemps l’Empire sans institution morale. L’Eglise Constantine a toujours su aider le frère malade, la soeur perdue, le père mourant ou une mère désemparée. Dans tous ces moments, elle nous a apportés de l’aide et a participé à la paix intérieure. Elle nous a accompagnés au fil de nos vies. Cappelen veut y mettre un terme pour instaurer un règne rouge. Une dictature sans foi, inhumaine, qui nous désincarnera tous. En rétablissant le lien historique et sacré qui lie l’État et l’Église, nous contrecarrerons ses plans ignobles et dictatoriaux.

L’Eglise Constantine étant le plus grand guide moral au monde, nous, nous devons de la restaurer dans ses droits historiques.

Pour la gloire de l’Empire, la gloire de l’Empereur, mais aussi notre propre gloire, la gloire de ces hommes et femmes anonymes, plus que tout attachés à nos valeurs traditionalistes et impériales, attachés à la monarchie !

Cela sera la première grande mesure du Parti impérial si vous, électeurs saphyriens rendaient au Parti impérial son pouvoir de dissuasion mais aussi de gouvernance, pour que l’Empire survive à la vague rouge qui l’a ravagé pendant de nombreuses années, pour rendre toute sa gloire à l’Empereur, il nous faut lui rendre son Église, l’un des piliers de notre vie quotidienne, mais aussi de notre avenir, voilà pourquoi nous proposons de restaurer sans délai la religion d’État, avec pour religion directive, l’Eglise Constantine qui assurera de nouveau le rôle de guide pour notre pays, pour notre Empire, pour que plus jamais, Cappelen ou tout autre démon ne puisse l’abolir pour préparer le chemin vers une dictature du prolétariat!

Pour que Vive le Saphyr ! Gloire à l’Empire et Gloire à l’Empereur !"

Le discours se conclut par l'hymne national repris en chœur par les personnes sur place.

DISCOURS SUR LA GRANDEUR NATIONALE 179

Ivan ne se contentait guère de peu. Il avait réservé l'une des plus grandes places et des plus belles du Saphyr pour faire son grand meeting qu'il avait sobrement surnommé : l'appel à la Nation. Il voulait marquer les esprits dans la capitale que le MRC avait trop souvent délaissé et souhaitait rattraper ses adversaires et les dépasser grâce à sa turbo-dialectique. Il arriva sous la musique choisie par des stagiaires du MRC.

Mes chers compatriotes !

Cela me fait toujours extrêmement chaud au coeur de vous voir vous déplacer en masse et venir aux rendez-vous que l'on se donne. Malgré les imposteurs qui prétendent représenter le peuple du haut de leur tour argentée, du haut de leurs milliards entassés aux dépens de votre avenir, chers compatriotes, vous êtes toujours aussi nombreux à vouloir un monde meilleur et à avoir choisi le bon chemin pour y parvenir. Vous savez que le communisme n'est pas le tracé parfait sur lesquels vos bas n'auront aucune résonance néfaste, sur lequel tout fonctionnera correctement, d'après les plans établis. Vous savez que notre pays ne deviendra pas dans un claquement de doigt, un paradis terrestre. Mais vous savez surtout que le seul défenseur de la grandeur de notre pays, ce sont les communistes et les socialistes qui nous emboîtent le pas. C'est ainsi, dans cette union populaire, qui défend les vrais intérêts du Saphyr que notre Conseil Impérial a pu lancer ses plus grandes oeuvres et faire progresser de la manière la plus grandiose, la plus grande et la plus universelle, les lumières de son rayonnement international et national.

Premièrement, je me permets de rappeler et de dire à celles et ceux qui n'en ont pas conscience, ou pas connaissance, ce qu'est notre nation. Outre les frontières terrestres et maritimes qui constituent le cadre géographique d'une beauté inouïe, composé d'écosystèmes et d'une biodiversité préservées à l'abri de la destruction par d'audacieux protecteurs et défenseurs de la nature, outre nos territoires qui s'étendent de plaines en plages, de vallons en vallées, de monts en montagne, outre nos mers, outre nos lacs, outre nos fleuves bleus et purs, aux ruissellements sans une vague qui rafraîchissent nos paysages avant de reprendre leur cours, outre tout cela qui compose la terre sur laquelle nous vivons, héritée de nos parents qui la tenaient eux-mêmes de leur grands-parents, qu'ils ont su préserver pour nous en offrir sa grandeur romantique et ses natures exceptionnelles, outre cet ensemble de milieux qui définissent le peuple que nous sommes, notre nation porte aussi des valeurs. Des valeurs qui à l'instar de nos collines, sont l'héritage social de la pensée des hommes et des femmes qui nous ont précédés. Ces valeurs de paix, de progrès, de prospérité en premier lieu dont sont ainsi, incises notre devise et notre Constitution, mais aussi ces valeurs de tolérance qui nous attache et nous lie aux grandes avancées législatives accomplies sous mon mandat, qui nous y attache et nous y lie mais qui nous oblige à en conquérir davantage ; ces valeurs de perpétuelle compréhension du monde, qui nous poussent chaque jour à rendre l'éducation plus accessible pour que notre pays soit de plus en plus, celui des philosophes, des savants, émerveillés et vivant sous les lumières et les auspices de la connaissance et non plus des incultes plongés dans les ténèbres de l'ignorance que nous avons été, mais que nous ne serons plus ; ces valeurs de solidarité, qui nous poussent à partager chaque quignon de pain que nous possédons si quelque part en ce pays, un affamé n'a plus rien. Voilà le ciment de notre nation : ce n'est pas une couleur de peau, ce n'est pas une idéologie, ce n'est pas une conception politique, religieuse ou scientifique, ce n'est pas le sexe, ce n'est pas le genre, c'est tout à la fois et rien en même temps. C'est de tolérer la diversité, tout en ne la considérant pas.
Bien sûr, contrairement aux affirmations de certains membres de partis à l'intégrité douteuse, je ne suis pas dupe que ce ciment social ne s'écoule pas partout également. Je sais parfaitement qu'il demeure des bastions du racisme, de l'homophobie, du sexisme, de l'ignorance et de tout ce qu'il se trouve de bien obscur, et de tout ce qu'il nous fait horreur. Debout sont encore force remparts de la honte qui obombrent par endroit notre grande nation. Ces derniers îlots chancelants et défaillants d'une idéologie surannée, je me suis engagé à les faire tomber pour que notre vaste patrie connaisse en tout lieu et à tout instant, les bienfaits de la modernité dont les siècles de son passé, ses grandes femmes et ses grands hommes ont été les artisans inépuisables. Je ne prétends pas que les gardes nationales et l'aménagement des peines seront les deux outils qui parviendront à mettre fin à ces vieux restes dont l'avenir est dans la poussière. Mais ce sont les premiers faucons, les premières ailes audacieuses qui ont fondu sur les brebis galeuses des pâtures saphyriennes, ce furent le premier doigt mis dans l'engrenage de la violence et du racisme profond, le premier pied jeté dans la porte pour que plus jamais elle ne se referme et que le Musée des horreurs soit vidé de tout son contenu. Ce furent les premiers engouffrements dans la brèche qui doivent l'écarquiller plus démesurément. L'usage massif des moyens de communication de l'Empire, la réappropriation des programmes scolaires pour une histoire objective, et j'entends par là qui incluse l'intégralité du monument national sans soucis de savoir si tel ou tel quidam doit correspondre à nos critères de plaisance ou de déplaisance, voilà les moyens qui continueront doucement, tranquillement mais sûrement et pérennement d'émietter les derniers fossiles d'intolérance qui entachent la terre fertile de l'Histoire. Quand la jeunesse d'aujourd'hui nous aura remplacé, j'espère qu'en foulant la terre de leur passé, qu'en la retournant et l'estimant, ils ne pourront y trouver un seul coprolithe raciste, homophobe ou sexiste.
Contre cela, contre les idéologies mortifères et abjectes que diffusent l'ADP, le GRP et dans une mesure plus modérée -si on peut nommer cela une modération- le PI de Rowan Real, il faut se montrer intransigeant. Il faut aujourd'hui admettre que dans notre société, comme dans toute société, s'affrontent ceux que révolte l'injustice et ceux qui s'en accommodent, ceux qui refusent de changer, par indifférence ou par intérêt, quoique ce soit aux structures du passé, et ceux qui au contraire, recherchent dans le présent, les chances de l'avenir. Il y a indiscutablement dans notre pays, l'affrontement direct, et peut-être dévoilé au grand jour, comme rarement on avait par le passé sorti le voile de l'hypocrisie du visage de nos adversaires, des défenseurs de la liberté effective, de la modernité et des défenseurs du passé et de ses comportements arriérés. Il y a entre nos deux camps, une différence évidente d'évolution. Certains sont restés dans le passé, où l'incompréhension, l'inculture, les ténèbres de l'ignorance ont forgé le rejet de ce qui sortait du maigre cadre de la normalité que l'esprit était capable de se représenter ; et sitôt qu'était découvert une couleur de peau qui était trop à la sienne différente, sitôt découvertes des amours aux siennes différentes, sitôt découvertes et c'était immédiatement leur rejet irrévocable, le déchaînement de l'intolérance et de la haine. D'autres ont évolué, ont grandi leur esprit en maturité et en intelligence pour comprendre la diversité du monde et lui accorder la place et la dignité qui lui étaient dues et qui sont semblables et toujours égales à celles accordées à ses propres caractères et comportements. Outre cette différence fondamentale de morale, il y a eu une question de sensibilité qui oppose aujourd'hui la droite et la gauche, les antiques et les modernes. Les uns vivaient dans l'indifférence de la souffrance humaine, qu'ils provoquent le plus souvent. Les autres avaient des vertus universalistes de paix, de progrès et de prospérité, et pour eux le problème de chacun était leur problème. Nous avons donc d'une part un projet de société archaïque, immature ; car ce n'est qu'immaturité que d'élever en argumentaire son incapacité à comprendre le monde ; et égoïste et d'autre part, un projet moderne et national.

Il y a toujours eu, même si aux lumières des faits, la situation se clarifie, l'opposition farouche entre ces archaïques et nous autres, modernes. Je suis fier, et je l'ai toujours été, de représenter aujourd'hui la modernité et de défendre ce projet pour le Saphyr. Non pas uniquement car il est adapté à notre contexte territorial, mais principalement, il s'agit d'un projet pour le Saphyr, car il c'est un projet pour tout le Saphyr. Et non seulement, ceux dont le comportement est accessible de compréhension aux plus bas esprits. Ce projet s'inscrit dans une optique de rayonnement national, car on n'a jamais vu un pays arriéré n'émettre qu'un seul rayon. C'est ce qu'on pourrait appeler une concorde nationale. En m'adressant à vous, je ne m'adresse pas à mes amis, je ne m'adresse pas aux matérialistes, à ceux qui pensent le monde comme je le pense. Je m'adresse à tous les habitants du Saphyr dont le projet national concorde avec la modernité ; condition sans laquelle la gloire du Saphyr n'est qu'un manteau de paroles jeté en l'air et retombant mollement au sol de la réalité. Je suis matérialiste et cela a des conséquences sur mon comportement moral, mais ce comportement n'est pas endémique aux matérialistes. J'ai discuté hier avec un croyant fidèle à la foi constantine qui me disait qu'il avait lu mon programme, il avait suivi mon action politique et il me disait : "Je n'ai jamais été en contradiction avec un seul principe ou une seule mesure que tu as proposé, et je crois que suivre la politique communiste, c'est le comportement de tout constantin véritable et fidèle." Les principes de solidarité matérialiste sont en réalité très proche de ce qu'est la charité constantine, bien que la droite, en vue de diviser ceux qui pensent que l'humain a droit à une dignité par de-là les intérêts de l'argent, représente les communistes et les constantins en totale contradiction. Nous avons des valeurs communes. Nous avons une conception de la dignité humaine, de la solidarité et de la tolérance qui nous rapprochent par de-là les conceptions philosophiques du monde. C'est cela la concorde nationale. Par ailleurs les communistes, bien qu'étant matérialistes ont prouvé qu'ils étaient de grands idéalistes en cela qu'ils étaient prêts à tout pour défendre leur grand idéal de paix, de solidarité, de tolérance, de progrès et de prospérité commune. C'est la raison pour laquelle quand je vous parle des problèmes de l'homophobie, du racisme ou du sexisme, je m'adresse autant à mes amis socialistes, qu'à mes amis constantins, qu'à tous mes amis qui en dehors de l'étiquette qu'on leur colle, possède des valeurs morales justes et un certain sens de la grandeur de la nation qui les amène à penser comme vous et moi, que la Nation pour être grande doit oeuvrer au respect et à l'application des valeurs morales qui sont justes. Par tous les moyens efficaces, les patriotes estiment que la nation doit imposer la justice à son peuple.
Ce n'est d'ailleurs pas tant imposer la justice à son peuple et que lui offrir. Nous offrons au peuple des bienfaits, nous ne pouvons pas lui imposer. Quand nous offrons aux femmes enceintes, des congés maternités, des aides pour l'achat du nécessaire pour accueillir son enfant, pour l'habiller ou l'éduquer, nous l'offrons à toutes les femmes et même à celles qui sont opposées à ces congés maternités, à ces aides. Quand nous offrons aux travailleurs venant de perdre leur emploi, des aides sociales, des indemnités, même s'ils votent pour des partis qui prônent leur suppression, nous leur offrons et comme les femmes enceintes, tous acceptent quelque soit leurs convictions. Est-ce que cela prouve que nous imposons aux nouveaux chômeurs de droite, de vivre moins difficilement ? Est-ce que cela prouve que nous imposons aux futures mères de droite, de pouvoir mieux élever leur enfant ? Non. Ils n'acceptent pas ces aides parce que nous leur imposons, ils l'acceptent parce que cela sert leurs intérêts. Est-ce qu'ils découvriront alors que nous avons agi depuis le début dans leur intérêt, dans l'intérêt général, dans l'intérêt de tous ? Ce n'est pas notre objectif et à vrai dire, je m'en fiche. Je ne fais pas de la politique pour recevoir de la reconnaissance. Je fais de la politique pour grandir notre nation en réduisant les souffrances qui la tiraillent de toute part. C'est cela, la concorde national. C'est n'attendre aucun remerciement de la part que nous sommes prêts à aider. Je n'attends pas de remerciements, et je n'en reçois pas tellement d'ailleurs, des pauvres que la politique communiste a sorti de la rue. Je n'en attends et n'en reçois pas des centaines de milliers de nouveaux postes de fonctionnaires que la politique communiste a créé. Je n'en attends et n'en reçois pas des centaines de chefs d'entreprise qui ont augmenté leur vente grâce aux politiques de redistribution communiste, qui a accru la demande. Contrairement à la droite qui fait une politique clientéliste, quand ce n'est pas de l'abus de pouvoir, en ciblant les milieux aisés, patronaux, actionnaires, pour recevoir leurs remerciements, nous autres qui cherchons à rendre au pays sa grandeur, ne sommes nullement intéressé par les retours, seulement les résultats.

Avant de vous quitter, puisque j'ai parlé de ce qu'était notre nation, de ses valeurs, de ce qu'elle méritait sur le plan intérieur, une politique moderne plutôt qu'en archaïsme qui la renverrait à l'âge des cavernes alors que nous sommes plutôt à l'ère spatiale, je voulais aborder la question internationale. Le Saphyr, en suivant une politique moderne, c'est à dire égalitaire, tolérante et juste, ne peut devenir le jouet d'une puissance tierce. C'est la raison pour laquelle, je m'engagerais à conserver et défendre sur le plan international, l'indépendance et l'autonomie de l'Empire, comme cela a toujours été le cas. Bien que les forces archaïques prétendent que j'ai fait de notre bel empire, le hochet baveux dont s'amuse le pays des soviets, cela n'est qu'en vu de détourner l'attention pour mettre notre pays dans l'orbite de la Fédération-Unie. C'est la droite qui a enchaîné et soumis le Saphyr à un traité de coopération militaire avec la Fédération-Unie, à un traité de libre-échange avec la Fédération-Unie, ce qui met les conditions de travail exemplaires de nos travailleurs en concurrence directe avec les conditions exécrables des travailleurs fédérés. De fait, nous sommes plus soumis à la puissance fédérée par quatre ans de gouvernement de droite, qu'à la puissance soviétique par dix ans de gouvernement de gauche. Désormais que la situation nationale a été régulée et rattrapée par les gouvernements que j'ai eu la chance de présider, mon Conseil pourra se consacrer entièrement au rétablissement de la grandeur et de l'indépendance du Saphyr. Nous romprons les traités qui nous obligent avec les puissances capitalistes de la même manière que nous n'avons pas établi de traité avec les puissances socialistes. Il faudra reconstruire une politique diplomatique en partant de négociations d'égaux à égaux. Quand nous discutons avec la Fédération-Unie, nous voulons que nous ayons chacun le même poids dans les négociations et que les intérêts, ni de l'un, ni de l'autre ne soient froissés. Nous participerons également à des programmes de désarmement international pour faire apaiser les tensions militaires qui se créent en ce moment et qui ne doivent pas mener à une escalade dans la violence.
Si vous m'élisez pour la troisième fois consécutive, comme Président du Conseil, je m'engage à ouvrir des négociations internationales pour lutter contre la prolifération des armes non-conventionnelles et en particulier les plus destructrices qui sont les armes atomiques, les armes chimiques, bactériologiques, mais également et ce sera une nouvelle catégorie, les drones. Une nation forte sur le plan international doit imposer un nouvel ordre des choses, pour l'instant aucune puissance nationale ne s'est posé la question des drones militaires. Au vu de leur puissance destructrice et de leurs capacités à massacrer des civils innocents, nous ne pouvons pas faire comme si les drones étaient plus chirurgicaux que des missiles. De plus, l'usage de drones provoque chez les pilotes des troubles psychologiques, ce qui en fait une arme destructrice humainement qui broie autant la victime que l'usager de l'arme. J'initierai un moratoire sur les armes nouvelles pour en limiter l'usage et la propagation, contrairement à toutes les autres puissances, capitalistes et socialistes confondues, le Saphyr prendra le problème militaire international à bras le corps. Malgré toutes les promesses électorales, dans tous les pays et d'à peu près tous les partis, d'organiser des conférences internationales sur des sujets comme l'écologie ou l'économie atypique. Rien n'a été fait. Le manque de détermination d'intérêt collectif sur ces sujets a conduit ces conférences à mourir avant d'avoir été engendrées. C'est tragique de voir que le monde n'est pas encore assez mature pour se concilier sur des problématiques sociales et fondamentales pour l'avenir de notre planète. Mais il ne faut pas se borner et chercher à comprendre comment sortir de l'impasse. Vous le savez, c'est ce que j'ai toujours fait, dans toutes les difficultés que j'ai eu à surmonter. Je pense que le problème de ces initiatives bien qu'elles proviennent d'excellents sentiments soit le manque de connaissance du terrain ; d'expérience, je sais que le monde ne se met à bouger que pour l'armée ou la guerre, voilà pourquoi je pense qu'axer un premier moratoire, une première rencontre, un premier sommet international au sujet des armes nouvelles soit le pas nécessaire si on veut entamer des discussions supranationales plus poussées, tout en résolvant un des problèmes des plus graves, des plus majeurs et des plus inquiétants pour le destin de nos pays.
Ensuite, dans le plan de rayonnement du Saphyr à l'international, il faudra développer et diversifier nos conférences internationales, de la même manière que j'ai d'abord relancer un processus législatif plutôt lent en début de mandat avant de diversifier et accroître le nombre de législations quand les assemblées furent remises à plein-régime après la période comateux hérité du parlementarisme à la Sullivan. Les conférences suivantes auront deux objets principaux : la lutte pour la modernité sociale et sa diffusion afin de lutter contre le racisme, l'homophobie, le sexisme et tout le reste de la honte de la relation sociale humaine ; d'autre part, la lutte pour la modernité économique, particulièrement de l'Idylènie qu'il faudra industrialiser et à qui nous devrons offrir son autonomie. C'est également cela être une grande nation, c'est à la fois se préoccuper du sort de tous ses citoyens dans une grande concorde nationale et à la fois, se préoccuper du sort des autres nations et s'occuper des plus défavorisées, paternellement, fraternellement et sans arrière pensée, sinon que le désir profond et sincère de connaître un monde meilleur.

Je vous remercie.

DISCOURS SUR LE DROIT AU LOGEMENT
Sari avait choisi de rencontrer le peuple d'Orcyssia, sur une scène posée au milieu de la place, qui ne servait qu'à la faire voir de tout côté ; elle avait ainsi tout loisir de se mouvoir sur la scène et de s'exprimer librement. Elle comptait bien impressionner pour sa première intervention filmée et rediffusée à la radio-télévision saphyrienne. D'ailleurs aujourd'hui, c'était l'une des seules, la plupart des autres candidats n'ayant fait que communiquer à ce sujet.

Mes chers camarades !

Malgré le froid, j'ai décidé de vous rencontrer sur cette place, non pour vous parler de grandeur, non pour exalter la richesse mais pour aborder la misère. Combien de nos frères et de nos sœurs, privées par le pouvoir excessif de la finance concrétisé sous l'apparence d'une Présidente détestable, ont été mis à la rue quand a été supprimé intégralement, sans ménagement et immédiatement, tous les mécanismes sociaux qui garantissaient à chaque saphyrien et à chaque saphyrienne d'accéder au logement ? Pendant 14 ans, l'Agence de Logement des Personnes en Péril permettait de réquisitionner des logements vacants depuis plus de 6 mois, elle rénovait tous les logements inhabités depuis plus de 6 mois, et réquisitionner dans une stricte mesure ceux nécessaires pour abriter à titre gratuit des personnes sans domicile fixe. Cette agence permettait également de louer de façon pérenne ledit logement quand l'hébergé trouvait un emploi, à un loyer équitable au regard de ses revenus. Elle permettait donc tout à la fois, de garantir la salubrité du parc locatif saphyrien mais également d'offrir aux plus miséreux, une chance de sortir de leur condition misérable, et elle les accompagnait à cette fin, jusqu'à qu'ils aient un métier, un salaire et une vie décente. Il y a 15 jours, la Présidente du Conseil a décidé de rompre la chaîne de solidarité nationale afin d'économiser 17 milliards. L'équivalent du budget militaire dans la solidarité concrète ! Une exception saphyrienne qui permettait de n'avoir aucune personne sans logement. Demain quand les expulsions vont pleuvoir, quand les logements réquisitionnés seront revendus et les locataires expulsés, nous verrons refleurir sur le trottoir, les tentes, les couvertures à même le sol et les plus démunis mendier la charité. Ah, quelle est belle notre politique sociale ! Ah quelle est belle notre présidence ! Pour que ce spectacle ignoble ne vienne pas entacher sa campagne tournée vers l'emploi, l'innovation et l'enrichissement individuel, elle a décidé de ne supprimer le droit au logement qu'aux derniers instants de son terrible mandat ! Mais demain, quand les élections seront passées, si vous n'élisez pas les forces progressives, ni vous ne votez pas pour la gauche humaniste et communiste, c'est la mal-logement et la mendicité qui arriveront ! Pas le plein-emploi, pas l'enrichissement personnel, pas non plus l'innovation ! Des gens sur les trottoirs, qui dorment sur les bancs publics, qui vous demandent une pièce rouge pour manger au moins une fois tous les trois jours.

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les ministres, les sénateurs, les sénatrices de la majorité, gouverner c'est d'abord loger son peuple ! Vous avez, par aigreur, par mépris et par avarice, décidé de mettre votre peuple à la rue, de le soumettre à la loi du plus possédant, de le soumettre à la précarité. Vous n'êtes pas dignes de gouverner, vous n'êtes pas dignes de vos honneurs. Vous croyez tout savoir de comment fonctionne le monde, de ce qu'il est le mieux pour chacun et pour tout le monde, mais vous êtes d'un constant mépris à l'égard de celles et de ceux qui n'ont pas hérité d'une fortune comme la vôtre, qui n'ont pas votre privilège ou qui n'ont pas, comme vous, épousé le jeune homme le plus riche du pays. Si vous savez tout sans savoir ce qu'est la misère de ceux qui souffrent, vous serez, avec toutes vos connaissances, des chefs désastreux pour demain. Et vous êtes déjà des chefs pitoyables pour aujourd'hui. Et nous ne vous laisserons pas faire, le parti communiste s'organise d'ores et déjà pour accueillir dans ses locaux les nécessiteux et créer des logements d'urgence à l'intérieur même de ses locaux qui seront alors divisés entre une partie de locaux politiques et une partie d'hébergement pour offrir un chez soi aux plus démunis d'entre nous. Mais cela ne suffira pas. Il nous faut conquérir le pouvoir une nouvelle fois, nous avons vraiment besoin de reconstituer les forces progressistes, de rassembler la gauche pour reconstruire la solidarité nationale et pour reconstruire les jours heureux de ceux qui souffrent le plus. Voilà pourquoi, mes chers camarades, le MRC, mon parti et le vôtre aussi, défend la reconstitution de l'Agence mais également l'intégration à la Constitution ou par Charte d'Empire, du droit au logement et du devoir constant pour l'État de mettre en œuvre les moyens nécessaires à ce que chaque humain qui foule notre sol puisse dormir à l'abri et dans des conditions de vie digne. Tout à l'heure, Haakon Tidemann se demandait en quelle honneur, nous devrions aider chaque mère qui vient d'accoucher à nourrir son enfant. Du même bord, Val Swanson demandait à se qu'on baisse le minimum retraite pour le faire passer de 1000 Augustis à 896 Augustis par personne, et pour un couple, de 2000 Augustis à 1280 ! Qu'est-ce donc que le libéralisme et le conservatisme, sinon la précarité à tous les âges de la vie ? Qu'est-ce donc que le communisme sinon la garantie de la dignité de l'existence, de la naissance à la mort pour toutes et tous ?

Sous des prétextes mensongers, ces gens-là s'arrogent des notions abstraites et bienfaitrices. La liberté ce n'est pas de payer moins d'impôts, c'est d'avoir loin de soi, les nécessités les plus pressantes et la conscience tranquille et autonome ; et non dictée par la cadence de la misère. L'esprit ne peut être libre s'il n'est dégagé de l'angoisse de la faim. J'ajoute que l'esprit ne peut être libre s'il n'est dégagé de l'angoisse du délabrement. Garantir à chaque individu d'avoir un toit individuelle sous lequel dormir, c'est la garantie de la liberté de pensée et de la liberté de réflexion. Alors, mes chers camarades, je vous exhorte de penser à celles et ceux qui demain, par la politique destructrice du gouvernement le plus bête du monde, se retrouveront jeter dehors, privés des biens les plus essentiels à leur survie, et j'en appelle à chacune et à chacun pour élire un gouvernement populaire, pour donner le pouvoir aux communistes, aux socialistes et à nos alliés, pour que plus jamais personne ne connaisse l'angoisse de la nuit dehors, dans le froid, le ventre creux. Les ponts sont faits pour passer une rivière, pas pour servir de logement aux plus miséreux ; nous avons des maisons pour cela, nous avons des appartements qui parfois, ne sont pas loués pendant plus de six mois voire un an, qui attendent et se dégradent faute d'occupation. Plutôt que d'offrir ceux-ci aux plus touchés par la misère, le gouvernement a décidé de les privatiser et d'en faire sortir les plus inaptes à se défendre. Il faut que la voix des sans-voix empêche le gouvernement de dormir comme la politique du gouvernement les empêche de dormir sous un toit qui est le leur. En complément, je rajoute qu'à ce retour et à cette pérennisation du droit au logement, nous nous battrons pour la création de trêves d'expulsion, dont une trêve hivernale, dont une trêve de naissance.

Vive le Saphyr !

Meeting du Vice-Président Rowan Real
Fin de Campagne du Parti Impérial - 192
Alors que la campagne touchai à sa fin, c'est une place Michael Ier pleine du monde qui commençait à s’illuminer alors que la nuit tombée de plus en plus, effectivement, sous l'encadrement des équipes de Rowan Real, tous se rassembler pour assister à la dernière intervention du Parti impérial dans la campagne de 192.

Plus qu’un symbole, c'était presque devenu une tradition pour Real qui clôturait et ouvrait les campagnes du Parti impérial sur cette place symbolique, c'était un symbole fort pour le vice-président qui appréciait par son geste à rendre hommage au premier empereur du Saphyr.

Parée de petits drapeaux Saphyrien et de cocarde du Parti impérial, la foule attendait unanime face à l'imposant monument où une scène avait été mise en place pour que Real puisse effectuer son intervention.

Vers l’heure prévue, ce fut l’hymne Saphyrien qui raisonna partout sur la place, signal de l'arrivée imminente de Real. La foule commença alors à agiter les drapeaux et à chanter en chœur l’hymne impérial.

Il est vrai que certaines personnes ne se prêtaient pas au jeu car ce n’était pas des adhérents directs des coutumes du PI, mais qu’importe, en cette soirée, tous saluaient la fin de campagne du Parti impérial.

C’est alors que Real arriva du point sud de la place, il se déplaça dans la masse de gens venus l’écouter, il serra beaucoup de mains sans s'arrêter afin de respecter les horaires. Tout sourire, Real salua beaucoup de monde avant d’arriver enfin en haut de la scène, où son fidèle pupitre l'attendait déjà pour qu’il puisse faire son intervention sous les projecteurs très lumineux.

Tout en saluant une dernière fois de la main droite le public présent pour l’écouter, Real commença son intervention quand le silence se fit entendre sur la place.
Rowan Real :

- " Bonsoir Orcyssia ! Bonsoir à vous tous citoyens de notre vaste Empire !

Que je suis heureux de pouvoir encore une fois m’exprimer ici, cela ne paraît pas être grand-chose.

Mais je dois vous l’avouer que je suis toujours honoré de m’exprimer sur la place du Grand Michael 1er, le fondateur de notre Empire, grand guerrier et homme idéal, je compte sur vous pour lui rendre hommage avec moi, que le sort l'accompagne pour toujours son âme, lui a qui nous devons notre patrie. "


La foule commenca alors en communion avec Real une minute de silence, puis à l’appel du vice-président, l’ensemble des participants applaudissent comme pour dire merci au premier Empereur.


- " Michael premier serait très fier de vous, nous n’avons jamais trahi notre idéal et la culture saphyrienne, nous sommes restés de grands guerriers et cela depuis toujours.

Nous avons toujours résisté, notamment face au Borowen, et je pense pouvoir être en mesure de dire que nous sommes tous reconnaissant vis-à-vis de la génération qui nous a précédés, pensons donc à ces héros de la guerre du lac blanc qui dans un ultime sacrifice on dit oui pour rejoindre les rangs impériaux afin de défendre notre nation.

Comme je l’avais dit aux dernières élections, nous sommes reconnaissants pour tous ces gens qui se sont sacrifiés pour notre pays, dans la guerre du lac blanc, comme dans les révoltes Arkadienne mais aussi en Karelya.

Je vous avais promis d'honorer les vétérans avec la construction d’un grand monument au sein de notre capitale, pour que les générations futures puissent se rendre compte de la grandeur des sacrifices fait par nombre de nos générations.

Je n’ai pu réalisé notre projet à cause du refus du chancelier palatin à la solde de la CMD, ce mouvement antipatriotique et contre les fondements mêmes de notre Empire, à ce genre de personne nous devons faire barrage.

Ce refus de la construction montre bien le peu d'intérêt que la CMD a pour notre Empire, voilà pourquoi nous devons gagner et j'espère obtenir le plus possible de vos votes.

Si vous nous apportez votre soutien, nous pourrons enfin mettre en œuvre la construction de ce monument dédiée à la grandeur de nos troupes et surtout de nos citoyens qui se sont sacrifiés pour l'État et la patrie.

Notre projet sera toujours le même, nous élèverons un lion triomphant regardant fièrement vers notre adversaire, le Borowen afin de leur rappeler que nous ne deviendrons jamais leurs esclaves, ce monument ne sera plus seulement dédié aux vétérans du lac banc, mais à l'ensemble de nos soldats ayant participé aux Grandes guerres de notre temps, Arkadia, Karelya, Borowen, et tous les autres !

Pour la gloire de notre Empire ! "

Real prit alors une gorgée d’eau pendant que la foule applaudissait à la fin de la première partie de la soirée, alors que le calme revint petit à petit, Real reprit alors la parole.
- " Comme je l’avais dit, nous devons tous être fiers d'être des saphyrien, nous ne sommes peut-être pas le premier pays au monde en taille, ou encore en force armée. Mais notre culture et notre savoir-vivre n’ont aucun égal sur notre planète, nous avons pendant des siècles tenus la barre du monde et cela bien avant la Fédération-Unie.

Nous sommes nous aussi le pays des libertés et cette liberté personne ne vous la retira jamais, temps qu’il me restera de l’air dans les poumons, je défendrai notre Empire et nos citoyens.

Mais cela commencera d’abord par nos consciences, beaucoup le savent, je suis un grand libertaire sur les questions sociétales et ce n’est pas pour rien.

Nous sommes un peuple évolué et nous devons poursuivre sur ce chemin, malheureusement, nous comptons encore des gens bloqués dans les anciennes constructions sociales du moyen Âge, entre autres les cadres du GRP.

Ce genre de personne souhaite vous promettre la grandeur de notre pays aux sacrifices de nos libertés et ceux afin de nous renvoyer à l'âge de l’obscurantisme politique, où les ligues parcouraient encore librement notre pays.

Oddvar Hjolt et les ligues, ne terrorise plus notre empire grâce à la victoire de la liberté, mais nous devons rester vigilant afin de que nous ne retombions plus dans une période aussi sombre. Voilà pourquoi, si le Parti impérial obtient assez de soutiens, nous mettrons en place une grande charte de la Liberté, codifiant une bonne fois pour toute les devoirs de tolérance, de bienveillance et d'acceptation entre Saphyriens.

Cette charte fondatrice traitera des droits des minorités, du respect, de l'accueil des autres, en bref ce qui devrait normalement animer tout Saphyrien de notre époque. Nous criminaliserons toutes les attaques et transgressions, la liberté d’avoir une opinion restera bien sûr un droit fondamental, mais nous interdirons grâce à cela toutes attaques à la dignité humaine sur des questions comme la sexualité, la religion, ou encore le pays d’origine.

Ce n’est qu'avec votre aide que nous réussirons à garantir l’avenir du Saphyr parmi les nations les plus progressistes et libres du monde !

Je vous remercie !

Vive le Saphyr ! Vive l’Union Impériale ! "

À la fin de son intervention le vice-président quitta la scène afin de serrer des mains et surtout faire des photos avec les gens présents, certes il avait toujours la peur de se faire tirer dessus par un extrémiste après des paroles aussi libertaires, mais il n’en avait que faire et continua donc son bain de foule alors qu’un grand feu d'artifice commencé pour marquer l’acte final de la campagne du Parti impérial.