Page 1 sur 1
Michal Girher
Posté : 01 sept. 2022, 12:12
par Michal Girhrer
Afin de mieux m'adapter à ces nouveaux codes de communication, bienvenue sur mon compte Chirper !
Re: Michal Girher
Posté : 08 oct. 2022, 12:36
par Michal Girhrer


A l’heure où planait sur notre continent le spectre de la révolution comme celui de la désagrégation, l’Empire Saphyrien demeura un temple de stabilité monarchique et démocratique. Pilier de cette stabilité, l’Alliance de la Droite Populaire s’engage quotidiennement dans la protection des intérêts de nos concitoyens.
Retour de la croissance, défense des intérêts saphyriens a l’étranger, consolidation de l’Union Phocienne, renforcement de nos institutions: le mandat d’Alexandre Auber fut pour notre nation un gouvernement de qualité qui impulsa des politiques courageuses et nécessaires pour notre empire. C’est dans la poursuite de ce style de gouvernement, stable, respectueux et fondé sur la conviction de servir le peuple et l’empire, que l’ADP entends poursuivre.
Sénateur d’expérience, j’ai l’honneur de concourir au poste de président de la Commission Auditoriale Générale. J’aurais cœur d’apporter mon expérience du terrain au service de mon parti durant cette campagne, afin de continuer à mettre mes compétences au service de mes valeurs et du peuple que j’ai l’honneur de représenter.
Re: Michal Girher
Posté : 10 oct. 2022, 13:05
par Michal Girhrer


Lors de ma visite à Eiligstadt, j'ai pu me rendre au sein de l'une des principales maisons de retraite de la ville, afin de partir à la rencontre de ceux qui ont tant donné à la nation saphyrienne durant leur longue vie, et qui aspirent désormais à un repos légitime et à un soutien de la nation comme juste retour de leur contribution à notre développement collectif.
Pourtant, durant mes échanges avec les résidents, j'ai pu entendre une souffrance réelle dans de nombreux témoignages: celle de se sentir un poids pour ses descendants, quand les résidents n'ont pas eux-même les ressources nécessaires pour subvenir à leur placement en maison de retraite. Ne pouvant payer cet hébergement par leur maigre pension publique, ils se trouvent contraints de se reposer sur leurs enfants, occasionnant une grande culpabilité morale et un sentiment de dénuement et d'infantilisation délétère au crépuscule de leur existence.
C'est pour cela que dans la tradition d'une droite libérale et populaire attachée à la protection de nos concitoyens les plus fragiles, j'entends défendre la mise en oeuvre au niveau fédéral d'une caisse de retraites pour chaque branche professionnelle, afin de permettre à ses cotisants de percevoir un complément de revenu une fois qu'ils auront quitté la vie active. Il est injuste que leurs efforts ne soient récompensés: la solution que nous défendons, sans nuire à la solvabilité ou au pouvoir d'achat des actifs par davantage d'impôts, permettre de renforcer la solidarité intergénérationnelle et de rétribuer justement les efforts consentis par les actifs pour améliorer leurs conditions de vie une fois qu'ils seront à leur tour, trop âgés pour travailler.
Re: Michal Girher
Posté : 13 oct. 2022, 00:45
par Michal Girhrer


Je l’ai affirmé hier, je le maintiens aujourd’hui: appartenir à une communauté nationale définie constitue le premier encouragement à servir ladite nation. Lorsque vous êtes éduqué pour devenir un citoyen du Saphyr, lorsque vous apprenez les valeurs de notre démocratie, les fondements de notre empire, vous êtes davantage habilité à entrer plus tard au service de l’intérêt général de l’Empire Saphyrien: il ne s’agit nullement de démagogie, mais bien de bon sens, de logique et de cohésion nationale.
Contrairement aux assertions de quelques gauchistes en manque de multiculturalisme, il ne s’agit pas d’une remise en question du recrutement de nos fonctionnaires en fonction de leur compétence et de leur mérite: la préférence nationale ne remplacera pas le libre accès au service public par un recrutement ouvert, équitable et serein. Mais pour préserver la sérénité de ce recrutement, il est nécessaire de fixer des conditions minimales pour postuler à ces postes, qui je le rappelle constituent la colonne vertébrale de notre Etat: et dans les cas les plus stratégiques, être Saphyrien me parait une condition essentielle.
Cette préférence nationale n’est qu’une pratique largement partagée dans les différents Etats phocéens, et rappelle que la souveraineté nationale d’Etat qui exercent leur pouvoir sur une communauté nationale vivant sur un territoire défini constitue la base de notre système international. Notre fonction publique sert la souveraineté du Saphyr: elle doit donc avant tout s’appuyer sur la communauté qu’elle protège et dont elle assure l’existence, la cohésion et le destin.
Re: Michal Girher
Posté : 19 oct. 2022, 18:30
par Michal Girhrer


Tous les lendemains de bataille ne sont pas des victoires, et toutes les défaites ne sont pas des déroutes. Après plusieurs années de mandature, l’ADP a subi une très courte défaite dans les urnes, ouvrant la voie à la formation d’une majorité USE-PI qui détient à peine la moitié des sièges sénatoriaux et à peine 40% des élus du Congrès.
L’USE a eu beau promettre le renouveau, la fin des années Cappellen et Réal et le retour d’une gauche d’ouverture et de négociations, Sören Pendra a pris seul la décision de rompre avec ces belles promesses. Le gouvernement formé par l’USE et le PI est une alliance fragile, ne tenant qu’à une seule voix de différence, et qui ne se base ni sur un contrat de gouvernement clair, ni sur une vision politique partagée. Le retour de Roman Réal à là vice présidence du Conseil montre également les difficultés des deux partis à se délivrer du passé. La coalition formée ne représente que 45% des suffrages, et elle n’aura le contrôle ni de la majorité des votants, ni du Congrès, ni des régions. L’ADP a donc formé un shadow cabinet au sein du Congrès qui saura se montrer force de raison et de proposition.
Mais l’ADP doit aussi prendre acte de cette défaite, et remettre en question son propre positionnement dans cette campagne. Nous n’avons su convaincre la majorité des électeurs, et en vue du prochain Congrès, nous devons assumer pleinement nos responsabilités et nous poser la question d’une alternative plus modérée et plus populaire dans le futur. Une alternative où je jouerais pleinement mon rôle, pour le bien de mon parti et du peuple du Saphyr.
Re: Michal Girher
Posté : 05 nov. 2022, 10:34
par Michal Girhrer


Hier soir, j’ai été pris d’une vive émotion en apprenant la mort de l’ancien président du Conseil Alexandre Auber.
Politicien expérimenté, grand serviteur de notre Nation, président du Conseil efficace et défenseur acharné de l’intérêt général, Alexandre Auber était fait de la trempe que possède les grands hommes d’Etat, et son héritage ne résume que trop partiellement les grandes qualités qu’il démontra durant ses longues années au service de la Nation.
Mais derrière l’homme d’Etat, j’aimerai saluer l’homme, le camarade, l’ami auprès de qui j’ai eut l’honneur de militer et de servir pendant de longues années. Alexandre Aubert était un homme sincère, honnête, ferme sur ses principes et a l’écoute de ses interlocuteurs, sans succomber a d’autre influence que son propre bon sens. Dans la sphère privée comme public, il m’a marqué par son sens de l’intérêt commun, son acuité intellectuelle et sa volonté de fer.
Aujourd’hui, je m’unis à l’hommage prononcé par le président du conseil Sören Pendra pour rendre hommage à son prédécesseur. Reposes en paix Alexander: nous saurons nous montrer digne de ce que tu as construit.
Re: Michal Girher
Posté : 17 nov. 2022, 14:00
par Michal Girhrer


Face à la panique qui s’est emparée de Chirper ces derniers jours, et aux invectives qui ont fusé de toute part entre le gouvernement et l’opposition officielle, j’aimerais recentrer le débat sur les enjeux essentiels de la crise actuelle. Il ne s’agit pas d’un affrontement idéologique destiné à trouver un coupable, ni d’un prétexte pour se renvoyer à chacun la responsabilité d’agir. Je rappelle que les premiers concernés par les effets néfastes de cette molécule sont nos agriculteurs, qui subissent de plein fouet les conséquences sanitaires et économiques de cet usage et de la réponse politique qui y sera apportée. La deuxième menace est plus globale: elle concerne la substance économique de notre secteur agricole, et la souveraineté alimentaire de notre pays: deux enjeux qui vont bien au delà du scandale actuel.
Alors la réponse ne peut venir d’une interdiction unilatérale du pesticide, ou d’une sanction exemplaire de l’entreprise qui le commercialise: ils ne permettront pas, a court-terme, de faire face aux menaces pesant sur notre économie et sur nos concitoyens. Moi, je voie surtout la dimension humaine de cette problématique: que change t’il aux agriculteurs que l’entreprise soit immédiatement condamnée par le conseil impérial, alors que plusieurs syndicats ont déjà exprimé d’intenter des actions civiles ? Comment une interdiction immédiate d’utiliser ce pesticide pourrait elle répondre aux problèmes, quand les conséquences de son usage passé sont encore visibles ? Que change t’il à nos concitoyens que l’initiative ne vienne du Congrès, du gouvernement, des principautés ou du Senat ? Multiplier les points de discorde ne fera pas avancer les choses: notre réponse doit au contraire être digne, concertée et réfléchie.
Trois enjeux que j’estime utiles pour le débat démocratique, sans vouloir me substituer en aucune façon a mes collègues du contre-gouvernement, aux ministres présidents des principautés ou au Haut Commissaire a l’Environnement. Premièrement, comment limiter les dégâts, en conciliant survie économique de nos agriculteurs et bannissement du pesticide ? Suspendre temporairement sa commercialisation et restreindre son usage peut être un pas en ce sens, pour avoir le temps de faire évoluer le cadre légal vers davantage de contrôle. Deuxièmement, comment soutenir nos agriculteurs ? Si la compétence en revient d’abord aux ministres présidents, les institutions fédérales doivent aussi offrir une réponse concertée et faire valoir la solidarité entre les principautés les plus touchées et les autres, car la survie de notre production agricole concerne l’ensemble de notre Nation. Enfin troisièmement, comment utiliser ce scandale comme point de départ d’une réflexion concrète vers une nouvelle forme d’agriculture ? Cela revient à une fois que l’incendie sera éteint, travailler ensemble pour construire les planches d’une maison plus solide. Pas en attisant les flammèches de la discorde, mais en faisant preuve de dignité et d’efficacité dans l’action.