Page 1 sur 1
Université d'État de Skadie à Wulfsburg
Posté : 11 août 2020, 16:30
par Empire du Saphyr
Université d'État de Skadie à Wulfsburg

Re: Université d'État de Skadie à Wulfsburg
Posté : 11 août 2022, 19:11
par Michael Ier Karlsson-Delfrous
Ethan Frostbergson :
- " Je savais que tu étais une pute mais pas à ce point-là Delfrous, on se retrouve ce soir.. "
C'est en écoutant cela que Michael consterné releva la tête alors qu'il écoutait encore une fois la chorale de l'école chanter le traditionnel tandem de fin de journée, cette voix il la connaît bien, c'était Ethan le connard arrogant qui n'avait de cesse de répéter à qui voulait l'entendre qu'il était génial, mais, qu'il dise cela étonna Michael qui se sentit mal....
- " Pourquoi tu dis cela toi ? Pauvre con "
Alors qu'il s'apprêtait à lui mettre une baffe, Michael resta bouche bée devant le téléphone d'Ethan qui en gros titre le terrifia, il regarda l'article dans l'onglet ouvert alors que son camarade rigolé avec un air moqueur, puis ce furent les autres qui firent de même à la regarder bizarrement, un par un alors que la nouvelle se répandait comme une trainer de poudre.
Toussant et devenant rouge, Michael se leva rapidement afin de quitter la pièce, une fois dans les couloirs du troisième étage, il cria des mots insolents en se déplaçant rapidement, appelant son secrétariat il se mit à parler très fort en Ostarien, langue que son père avait tenu à lui enseigner.
- " Mais ce n'est pas possible qui a laissé ce truc paraître ? C'était ma vie privée Hector, MA VIE PUTAIN DE MERDE "
Michael avait les larmes qui monter aux yeux alors qu'il venait de voir le second article parlant de son oncle.
- " Je m'en fous de savoir comment, mais occupez-vous du traitre, puis ENVOIE LA POLICE AU SIEGE DE L'ECHO "
De colère il jetta son téléphone qui s'explosa au sol avant de prendre la direction de sa chambre comme une furie qui avait en même temps honte à chaque regard qu'il croisa.
Il retourna alors de colère sa propre chambre
Re: Université d'État de Skadie à Wulfsburg
Posté : 13 août 2022, 01:15
par Sten Almgren
- " Votre Majesté ? Vooootre Majesté ? " d'un air sérieux, Sten venait de faire le tour de la bibliothèque à la recherche de Michael, depuis qu'il avait lui-même reçu l'article sorti dans un gros média arkadien il n'avait eu de cesse de circuler dans des endroits ou très peu de monde circuler, lui qui n'était pas très sociable ne supporter pas les regards de la foule encore plus en cet instant et chercher désespérément Michael depuis.
C'est tout naturellement qu'il avait été dans la bibliothèque où Michael venait souvent lire des livres, mais visiblement en vain puisqu'il n'était pas là, il continua de marcher dans l'école en direction du couloir des dortoirs, le Roi qui était pensionnaire avait sa chambre lui aussi, même si Sten ne si était jamais rendu auparavant, cette zone étant interdite aux élèves externe.
- " Dit Sven tu sais ou se trouves la chambre commune de Michael ? "
- " Tu es fou, il a sa chambre à lui, c'est la plus grande au fond du couloir mon pote. "
Sten remercia Sven avant de le regarder s'éloigner en s'approchant du fond du couloir, il se rendit compte du vacarme dans la chambre et du fait que la porte était verrouillée.
- " Votre Majesté tout va bien ? Michael ? "
En voyants que le bruit c'était arrêter mais que la porte ne s'ouvrit pas, Sten s'installa assis dos a la porte.
- " Micky je sais que ça va pas, ouvre-moi on doit en parler au moins s'il te plaît. "
Re: Université d'État de Skadie à Wulfsburg
Posté : 12 oct. 2022, 00:13
par Michal Girhrer
L’université d’Etat de Wulfsburg formait certains des futurs hauts fonctionnaires de la principauté, mais aussi du Saphyr lui-même. Aussi se tenaient régulièrement des conférences dans lesquels intervenaient des personnalités publiques qui y délivraient leur conception de l’action publique, afin de former les jeunes esprits brillants de demain aux rouages de la démocratie Saphyrienne.
C’est dans le cadre de l’une de ces conférences que le sénateur Michal Gihrer avait accepté d’intervenir. S’avançant donc devant un amphithéâtre bondé, le ténor de la droite populaire s’avança au pupitre en laissant son regard dériver sur les rangées d’étudiants fiévreux d’entendre un discours enflammé. Il n’avait jamais enseigné lui même, mais chacun de ses discours lui semblaient remplir une fonction pédagogique. Aussi il s’avança avec confiance devant ces visages juvéniles pour délivrer son discours.
[J’admire le courage de nos fonctionnaires. Grâce à leur travail constant, ils donnent corps à la démocratie saphyrienne, en mettant en œuvre les politiques décidées par nos augustes institutions politiques. Au service de l’intérêt général, ils jouent un rôle majeur dans la conduite de l’action publique, et s’acquittent dans leur immense majorité de cette tâche avec fierté et dignité. Certains discours les blâment pour leur supposée mauvaise volonté: d’autres voudraient au contraire, les politiser à outrance, en les forçant à imposer certaines valeurs, en voulant qu’ils incarnent une certaine idéologique. Mais quoi que défende la gauche, qui trop souvent confond tolérance et endoctrinement, je crois fermement en la nécessité d’une neutralité du service public, et de nos administrations. Je crois à la neutralité des fonctionnaires, a l’action rationnelle de la bureaucratie, et à la division stricte entre responsables politiques et agents administratifs. Cela ne fais pas de l’administration une grande muette: mais sa voix ne doit être ni dissonante, ni partiale.
Car ces hommes et ces femmes du service, public, mesdames et messieurs, ces hommes et ces femmes incarnent nos politiques les plus stratégies. Ils ont accès aux informations les plus secrètes, qu’ils doivent faire circuler, traiter, analyser et parfois simplement conserver. Et nous devons donc pouvoir leur faire confiance, leur accorder en pleine conscience les clés de notre destin, et de notre nation. Et les premiers serviteurs loyaux d’une nation souveraine, demeurent ses citoyens.
Je ne crois pas à la suprématie d’un peuple sur l’autre, ou au nationalisme forcené destiné à exclure tout sang étranger d’un sol commun. Notre nation s’est construite sur des vagues d’échanges, de rencontres et de métissage qui ont façonné une culture commune et un peuple uni. Mais je crois en la souveraineté nationale, selon l’adage qui stipule que c’est bien la Nation qui constitue le fondement de la légitimité de notre État. La Nation, en tant que corps fictif constitué de la communauté des hommes ayant vécu, vivant et qui vivront sur ces terres, unis par un même attachement à cette communauté nationale que nous chérissons et à laquelle nous appartenons. La Nation, qui légitime notre État, et qui doit donc en toute légitimité, nourrir ses serviteurs.
L’alliance de la droite populaire entend ainsi s’engager pleinement dans une concordance forte et pérenne, entre notre service public, et notre communauté nationale. Mais là où certains affirment que la bonté de notre nation devrait se limiter à ses propres concitoyens, j’opposerais l’humanisme profond qui constitue notre communauté nationale. Nous ne refuserons assistance ou dignité fondamentale à aucun humain qui la réclamera en étant sur notre sol. Mais je crois aussi que servir notre nation doit être un honneur, et que ce service doit être dû en premier à la communauté nationale.
Servir dans l’administration de la Nation Saphyrienne, c’est contribuer à sa grandeur, mais aussi pouvoir fomenter sa décadence en cas de trahison ou de collusion avec une puissance étrangère. Je ne saurais cataloguer tous les étrangers présents sur notre sol comme des traîtres: mais je connais l’attachement profond qui unit chaque ressortissant national à sa patrie d’origine. Notre communauté nationale d’origine, c’est une grande famille, c’est une part de notre héritage, gravé dans notre sens, accroché à notre nom, au plus profond de notre cœur.
C’est pour toutes ces raisons que j’assume pleinement la volonté de mon parti d’instaurer une préférence nationale dans le recrutement des fonctionnaires, notamment aux postes de direction ou d’action stratégique. Cette préférence nationale sera déclinée par la nécessité de posséder la nationalité Saphyrienne lors de certains concours, ou d’obtenir un certificat d’assimilation et de loyauté auprès des autorités compétences. Elle pourra également se traduire par le fait de favoriser des profils de nationaux lors d’entretiens de recrutement. Enfin, elle se déclinera dans les branches de la fonction publique nationale et pourra faire l’objet d’ajustements pour les ressortissants du Samvelde.
Beaucoup crieront à la discrimination pure et simple devant ces mesures. Pourtant, pour préserver l’intégrité nationale et croyant à la force de notre Nation, nous assumons pleinement ces mesures, et sommes fiers de défendre une fonction publique patriote, loyale et pleinement Saphyrienne. Car qui de mieux que les sujets de l’empereur pour servir avec loyauté leurs concitoyens et l’empire ? Je l’affirme en vous prenant à témoin: personne !
Les applaudissements conclurent agréablement sa prise de parole, et le sénateur remercia les étudiants et les curieux venus assister à son intervention en joignant les mains au dessus de sa tête. Il descendit ensuite du pupitre pour entamer un temps d’échange précieux avec les membres du public, une part importante de sa campagne qui a ses yeux, faisait le sel de l’action politique.
Re: Université d'État de Skadie à Wulfsburg
Posté : 15 oct. 2022, 11:38
par Linda Vaernes

_____
Linda Vaernes avait décidé de clore sa campagne par un énième moment de dialogue avec des électeurs. À l’Université d'État de Skadie à Wulfsburg, elle avait répondu aux questions de nombreux étudiants sur son projet pour l’avenir de la Skadie. Les échanges qui portaient sur des thèmes très divers, très connectés à la vie des étudiants ou pas, avaient duré près de deux heures. La Ministre-Présidente avait tenté de répondre aux questions du mieux possible et avaient quelques fois été applaudi par l’assistance. Celle qui ne nourrissait aucune ambition fédérale et souhaitait juste poursuivre son travail à la tête de la Skadie avait réellement apprécié ces nombreux moments d’échanges en public avec des citoyens. Une fois la dernière question posée et la réponse donnée, la candidate fut invitée à conclure l’événement par une brève déclaration.
Bien, merci à tous d’être venus aujourd’hui et plus encore à ceux qui ont pris la parole pour partager un témoignage, exprimer leurs espoirs ou simplement poser une question sur le projet que je porte. Ma campagne a été faite de moments d’échanges de ce type et j’en ressors avec une conviction renforcée que la démocratie est un système fantastique à préserver car il permet la diversité d’opinion et, surtout, il permet d’échanger et de faire ressortir les meilleures idées pour une collectivité et un territoire. Ces échanges ne sont pas enrichissants que pour vous et moi, ils le sont pour la société tout entière.
Notre démocratie a besoin de davantage de ces échanges, de davantage de participation de ses citoyens. Si je suis réélue, je me battrai pour faire voter une loi qui permette la tenue d’un référendum local à la demande des citoyens si 5 parlementaires les soutiennent. 5% des électeurs pourront donc exiger la tenue d’un référendum sur le sujet de leur choix afin que les bonnes idées soient valorisées et entendues et que nous rompions avec la croyance trop répandue que les élus n’écoutent pas les citoyens. Nous voulons créer un processus par lequel ils pourront donner leur avis. Et en parallèle, nous créerons une plateforme en ligne par laquelle chaque électeur skadien pourra émettre des doléances, donner son opinion et partager ses idées avec le gouvernement et les élus. Nous ne voulons pas d’un gouvernement et d’une Chambre des communes déconnectés de la réalité vécue au quotidien par nos concitoyens. Nous avons besoin d’un gouvernement et d’élus qui entendent les messages que les électeurs adressent. Notre démocratie doit être plus participative, j’en suis absolument convaincue. Et en plus de cela, une meilleure concertation doit avoir lieu avec les différents acteurs quand des décisions sont prises, je parle là des organisations syndicales et des associations qui doivent être davantage consultées avant les prises de décisions majeures dans certains domaines. En bref, si vous me refaites confiance, je ferai du mandat qui vient le mandat de la démocratie participative pour reconnecter les élus et les citoyens, pour que les bonnes idées se répandent et pour que le débat soit pluraliste et encore davantage au service de nos concitoyens.
Nous devons également créer véritablement de la confiance entre les élus et les citoyens. Encore trop de nos concitoyens, et cela dépasse le seul cadre de la Skadie, pensent que les élus ne sont là que pour leur propre intérêt et qu’ils ne servent qu’eux-même. Je suis convaincue que cela est en grande partie du à l’absence de transparence du milieu politique à l’égard des citoyens. Nous avons besoin que les électeurs puissent juger par eux-mêmes de la sincérité de l’engagement de leurs élus. Nous mettrons donc en place une agence gouvernementale spéciale qui sera spécifiquement chargée de garantir la publication des déclarations de patrimoine et d’intérêt de chaque élu de la Chambre des Communes et du Conseil d’État. Cette agence gouvernementale devra également prévenir les différents conflits d’intérêts en interdisant aux membres du gouvernement princier de connaître certains dossiers avec lesquels ils auraient des liens personnels. Et enfin, cette agence sera chargée de valider ou de refuser les reconversions de certains élus dans le secteur privé afin de garantir que les informations privilégiées auxquelles les parlementaires ont accès ne soient pas utilisées à des fins commerciales par la suite.
Alors vous l’aurez compris, ces échanges renforcent ma conviction que la démocratie est un bien précieux que nous devons pleinement défendre. Je veux vraiment rétablir la confiance entre les électeurs et les citoyens, je veux pleinement impliquer les citoyens qui le souhaitent dans notre démocratie. Voilà le coeur de mon projet et j’espère que vous serez nombreux dans les bureaux de vote pour le soutenir.
Merci encore à tous !
Linda Vaernes fut applaudie par la salle, avec ferveur par ses supporters et poliment pour les autres, à la fin de son discours et enchaîna ensuite les selfies avec les étudiants avant de quitter le campus.