Empire du Saphyr

Mesdames, messieurs, Honorables Sénateurs,

J'ouvre le débat sur la proposition de loi de gratuité des transports pour les mineurs et les étudiants, soumise par l'Honorable Sénateur Ivan Cappelen.

Des exemplaires de la proposition de loi furent remis aux Sénateurs.

► Afficher le texte

Je rappelle à l'ensemble des Honorables Sénateurs de cette Chambre le respect qui est dû à chacun d'entre vous ainsi qu'aux membres du Conseil Impérial. Lorsque la session de débat sera ouverte, les Sénateurs seront libres de s'exprimer selon leur convenance. Les Sénateurs n'ont pas le droit d'interpeller leurs honorables collègues - toute intervention doit être adressée à la Présidence du Sénat.
Toute contrevenance à ces règles ou tout propos antiparlementaire est passible de sanction, de l'avertissement à l'exclusion définitive pour l'ensemble de la session parlementaire, selon la pleine discrétion de la Présidence du Sénat.

Le débat est ouvert pour une durée de 48 heures à compter de la présentation du texte par son dépositaire. Sous réserve de l'intérêt des débats, la Présidence se réserve le droit d'étendre cette durée une fois de 48 heures supplémentaires. La session de débat sera suivie d'une session de vote de 48 heures - précédée d'une autre session de vote de 24 heures en cas de propositions d'amendement.

Sont à votre disposition des feuilles de dépôt d'amendement, pouvant être remis à la Présidence afin de proposer tout amendement au texte au nom de votre groupe sénatorial. L'ensemble des Honorables Sénateurs ont droit de présenter un amendement devant le Sénat. Il est autorisé un maximum de 3 amendements par article, et d'un seul amendement par article par groupe parlementaire.

Code : Tout sélectionner

[quote][b]Proposition d'amendement n°X- NOM DU PARTI[/b]

L'article XXX ci-après :
[quote]<article original>[/quote]
Est ainsi amendé :
[quote]<article amendé>[/quote][/quote]

Considérant le caractère parlementaire de l'initiative du présent texte, le Président du Conseil Impérial dispose du droit de réexamen de faisabilité et de constitutionnalité du texte s'il juge que celui-ci contrevient aux principes constitutionnels, à l'intégrité de Sa Majesté Impériale, à l'action du gouvernement, à des dispositions économiques spécifiques, à des opérations tenues sous secret ou à des engagements internationaux. Si la Présidence du Conseil Impérial invoque ce droit, la Présidence du Sénat se réserve le droit de suspendre la séance pour la durée de ce réexamen.

Honorables Sénateurs, la Session du jour est à présent ouverte.

Le Sénat appelle l'Honorable Sénateur Ivan Cappelen afin de présenter ses travaux devant ses honorables collègues.

Honorable Président du Sénat,

Le texte que je vous présente ici, ce n'aurait pas dû être moi, mais le Conseil Impérial qui aurait dû le présenter. Le Parti Impérial membre actif du Conseil Impérial avait en effet promis de rendre gratuits à tous les mineurs et étudiants, leurs titres de transport collectif. Cette mesure de bon sens qui aurait dû être mise en place dès l'arrivée aux organes de gouvernement du Parti Impérial ne l'a pas été pour une raison que j'ignore. Comme les élus centristes sont incapables de tenir les promesses qui sont les plus louables, les plus justes et les plus raisonnables, le parti communiste qu'est le MRC - Section Saphyrienne de l'Internationale Communiste, s'en charge dans l'intérêt de la jeunesse saphyrienne.

Les enfants qui ne travaillent pas encore sont déjà une charge financière pour leurs parents, bien souvent puisqu'ils sont harassés par le travail et doivent s'abrutir de trop longues journées à l'usine ou au bureau, les parents n'ont pas le temps de déposer leur progéniture à l'école ou de les amener ici ou là, principalement dans les campagnes où le format éclaté de l'urbanisme contraint les enfants, dès le plus jeune âge, à prendre seuls ou avec leurs camarades, d'un âge assez peu différent du reste, les transports en commun, et en premier lieu le bus ; puis avec le temps c'est bientôt le train qu'il leur faudra prendre seuls pour aller au lycée ou rentrer chez eux, et peut-être, si un jour ils sont amenés à de glorieuses études qui font la fierté de la Nation, à prendre l'avion. Eux qui n'ont pas encore de force de travail à louer aux capitalistes, eux qui ne peuvent encore se vendre sont une charge pour leurs parents et quand ils atteignent la majorité, alors qu'ils font encore des études, ils deviennent des charges pour eux-mêmes ; des charges telles que certains et certaines doivent abandonner leurs études, et par voie de conséquence tout espoir de s'élever socialement par un emploi à qualification haute, du fait de ces frais de transport qui viennent s'ajouter à la longue liste des frais surérogatoires et lourds que notre pays impose déjà aux étudiants et à leurs familles de débourser. C'est ainsi, toute la jeunesse qui s'en retrouve défavorisée.

À tous les âges de la vie pré-salariée, l'État doit subvenir aux besoins les plus nécessaires de sa jeunesse qui constitue son avenir et son honneur. Ils ont le devoir d'étudier pour former des armées intellectuelles qui donneront au Saphyr sa grandeur et sa gloire, mais en contrepartie, nous avons le devoir, nous autres législateurs dont selon les mots de ces révolutionnaires tout s'accomplira, de les soutenir et de leur garantir le droit de vivre une jeunesse digne et agréable, de pouvoir étudier là où leurs capacités les auront porté. De plus, c'est apporter une aide substantielle aux familles paysannes, aux agriculteurs et aux foules des campagnes, que de voter en faveur de la gratuité des transports publics ; ce sont elles, ces familles qui nous nourrissent, première et dernière défense de nos traditions et de notre ruralité, face aux attaques culturelles à tendance hégémonique des puissances étrangères sérésistes [équivalent d'atlantistes ; la Fédération-Unie étant bordée de la Mer de Sérès] ; ces familles qui défendent notre patrimoine, qui font ce que le Saphyr a de mieux, de plus beau et de plus précieux, sont mises en difficulté face aux coûts exorbitants et, hélas, souvent prohibitifs des transports en commun qui moissonnent les routes de campagne, et traversent vaillamment nos territoires pour permettre à nos fils et nos filles d'aller étudier quand les parents sont au champ ou au bureau.

Pour l'égalité entre campagne et ville, pour l'égalité entre banlieues et centres, pour la liberté de nos jeunes à voyager, pour la liberté de nos jeunes à jouir des droits les plus élémentaires, pour la liberté de celles et de ceux qui ne peuvent pas encore travailler de jouir de la libre-circulation sur notre territoire, je demande à cette honorable assemblée de voter en faveur de ma proposition de loi.

Je vous remercie.

Mesdames et messieurs les Sénateurs,

Le débat est à présent terminé. La séance de vote des amendements sera ouverte sous peu.

Je vous remercie. Vous pouvez disposer.

Empire du Saphyr

[LXXIIIe Législature] Gratuité des transports pour les mineurs et les étudiants

[LXXIIIe Législature] Gratuité des transports pour les mineurs et les étudiants

Re: [LXXIIIe Législature] Gratuité des transports pour les mineurs et les étudiants

Re: [LXXIIIe Législature] Gratuité des transports pour les mineurs et les étudiants