Figure bien connue de la politique internationale, devenue l'une des leaders du tournant de gauche qu'avaient connu les démocraties occidentales - y compris le Saphyr - au cours de ces dernières années, son arrivée fit crépiter beaucoup d'appareils photos, suscita bien des questions des journalistes présents à l'aéroport pour son arrivée.
Reçue par l'ambassadeur lysennien, elle fut accompagnée à l'héliport d'où elle prendrait un hélicoptère militaire saphyrien pour se rendre à Antemar. Elle n'eut que le temps d'admirer la cité d'Orcyssia que quelques minutes, mais la vue du ciel ne la rendait que plus spectaculaire.
"Mouais. Ca manque d'arcs de triomphe." se dit la Première Ministre. Les lysenniens n'étaient pas réputés pour leur modestie. Mais les paysages saphyriens, d'un vert profond qui se teignait de la teinte hivernale - qui prenait ses couleurs bien plus tôt qu'en Phoécie centrale - trouvèrent tout à fait grâce à ses yeux. Le trajet fut rapide et plus ou moins discret, circulant à l'écart des grands axes routiers, survolant les campagnes jusqu'à arriver au château d'Antemar, un monument remarquable, quoi que manquant de fioritures au goût de la Dame de Port-Malo.
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